Parfum et addiction ? On peut tous y être sujets… Certains ne se passent plus de certaines odeurs, d’autres s’en aspergent les poignets pour les sniffer. Sans oublier les générations d’écoliers qui se sont amourachés du fameux pot colle de Cléopâtra à l’odeur amandée…
Addiction : Plaisir égoïste et parfum
Nous avons tous une sorte de dépendance à des odeurs qui nous plongent dans des états seconds, comme à des drogues douces que l’on utilise pour s’évader, planer. Gourmand, aromatique… chacun y trouve son compte dans une légère toxicomanie : l’envie irrésistible de replonger son nez ou juste le besoin de recevoir sa dose.
La drogue, entre parfum et addiction. Résines, herbes, poudres synthétiques qui se sniffent, se fument… dégagent elles aussi un doux parfum de transgression, modifiant notre état de conscience. Ces parfums clandestins produisent sur notre cerveau des addictions plus ou moins illégales, aux parfums plus ou moins douteux.
Mais pour le parfum, la dépendance n’est pas modulable. On ne se parfumerait alors pas pour séduire, mais pour assouvir un plaisir nombriliste, introverti, une relation intime avec son parfum.
Addiction : Parfum et voyage
Peu importe si notre parfum dérange, ce qui compte, c’est l’extase qui s’y associe. Des formules ensorcèlent sans que l’on sache pourquoi. Mais alors, derrière l’addiction, le parfum cacherait la nostalgie des jours heureux ?
Le parfum a en effet le pouvoir de nous faire voyager dans le temps : c’est la réminiscence olfactive, consciente et inconsciente.
Le mécanisme cérébral déclenché en humant une odeur est une porte vers des souvenirs gravés, profondément enfouis. Cette puissance d’évocation tient dans un mécanisme assez simple. Le système limbique, la zone du cerveau qui traite les odeurs, est directement liée à celle qui stocke les souvenirs et déclenche les émotions.
La parfumerie connaît suffisamment bien ce processus pour jouer avec nos émotions. Associer des senteurs évocatrices et des accords nouveaux, mêler le familier à l’inconnu, le plaisir d’être surpris au bonheur du réconfort. Sans le vouloir, on se retrouve propulsé pour un voyage vers notre passé, notre vécu, faisant ainsi resurgir des sensations associées à nos bribes de vie. Le temps retrouvé en quelque sorte…
Addiction : Subjectivité et parfum
On souhaite tous revivre des moments de plaisir liés aux moments tendres de notre jeunesse. Ainsi, les notes lactées, vanillées, amandées, gourmandes, sont réputées comme plus réconfortantes car elles rappellent souvent celles de l’enfance cajolée au biberon lacté, des premiers aliments sucrés mis en bouche.
Mais le parfum reflète un instant de notre vie. Si la vanille est associée à un terrible moment de votre vie, alors nous la détesterons à priori, car son âme réconfortante se transformera en arme destructrice. C’est là toute la subjectivité de nos dépendances.
Si plusieurs parfums jouent sur cette corde sensible en exploitant le fil de l’addiction, celle-ci peut prendre une autre forme, comme la transcription olfactive de substances illicites. Un parfum qui évoque par exemple la douce odeur du cannabis reste très apprécié car il fait reflet à une addiction. Cependant, certains auront peur, comme en Orient, de se faire renifler par des chiens policiers, de peur de se retrouver derrière les barreaux pour un stupéfiant malentendu… !
L’addiction à Sillages Paris
Chez Sillages, on adore jouer avec l’addicition dans nos parfums. Mais rien d’illégal, à part l’envie de se remettre un spray dans le cou !
En vous permettant de partir de vos goûts et ingrédients favoris, nos Sillages vous font voyager dans le temps, vous remémorent des souvenirs enfouis, et surtout vous proposent un élan infini de “reviens-y” !
Le Sillage #26 de Sébastien Plan reflète la douce odeur amandée de la colle Cléopatra qu’on sniffait dans notre jeunesse à l’école.
Alex Lee crée un accord fou de pâte à modeler complètement régressif, qui a bercé nos premiers moments de création manuelle, avec le Sillage #21.
Le Sillage #385 d’Amélie Jacquin met en avant une odeur de neuf assez indescriptible, accompagnée d’une douce caresse amandée, comme nos protèges cahier ou nos chaussures neuves !
Le Sillage #345 de Nisrine Grillié évoque une odeur gourmande de pâte de fruits, de bonbons acidulés qui nous collait aux dents et qu’on aimait tant !
Et pour une addiction sans regret, tous nos parfums sont échangeables et remboursables, avec livraison et retours gratuits.
Nos experts sont disponibles gratuitement par Chat ou téléphone pour vous aider à trouver votre formule en ligne. Vous pouvez aussi prendre un RDV gratuit dans nos ateliers privés à Paris, pour explorer nos addictions parfumées!
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